« Nous avons eu des disputes à propos de son poids », Mouratoglou brise le silence sur Serena Williams
Patrick Mouratoglou est revenu sur sa collaboration avec Serena Williams et les tensions qu’ils ont eues après sa grossesse concernant son poids. Pour le coach français, chaque kilo comptait pour préserver ses performances et éviter les blessures.
Fin août, Serena Williams est apparue dans les médias américains pour faire la promotion de Ro, une société de télémédecine qui aide ses patients à maigrir à l’aide d’injections de GLP-1, une hormone intestinale.
Figure de proue du body positivisme durant sa carrière, l’Américaine, lauréate de 23 Grands Chelems, a surpris et enclenché la polémique aux États-Unis. Elle a notamment expliqué avoir perdu 14 kilos à l’aide de ce traitement devenu viral sur le territoire américain.
Dans une interview accordée au Guardian, Patrick Mouratoglou, son ancien mentor, a admis qu’il avait eu des conflits par le passé concernant le poids de la championne américaine, principalement quelques mois après qu’elle ait donné naissance à sa première fille Olympia :
« Je m’en rappelle très bien. C’était après sa grossesse, mais pas juste après, car je sais que ces choses-là prennent du temps. Je lui ai dit : 'Écoute, ce n’est pas un commentaire sur ton apparence. Ce n’est pas mon problème. Mais le tennis n’est pas un sport dans lequel tu peux être en surpoids.'
Premièrement, le niveau de pression sur tes articulations et le reste est si important que tes chances de blessures augmentent considérablement. Deuxièmement, c’est un sport dans lequel tu changes constamment de direction et avec beaucoup de vitesse.
Même un kilo en plus est de trop. Quand tu vas à pleine vitesse dans une direction, que tu dois ensuite t’arrêter et y revenir, le temps que tu perds avec ce kilo est conséquent.
Dans le cas de Serena, elle était âgée, donc le corps ne va pas revenir comme avant et les risques de blessures sont encore plus importants. Nous avons eu quelques disputes à ce sujet. Je me rappelle qu’elle n’avait pas aimé mes commentaires car elle pensait que je la critiquais. Mais je continuais de lui dire : 'Ce n’est pas mon travail. Mon travail, c’est le tennis.'
Si tu veux revenir et écrire l’histoire, alors tu dois être efficace à tous les niveaux, dont celui-ci, qui était pour moi un élément-clé. Je ne suis pas du genre à regarder en arrière et à avoir des regrets. Mais oui, si elle avait été dans la même situation physique (qu’aujourd’hui), les résultats auraient été différents. »
Mais elle, elle ne l'a pas taclé sur son tout petit "esprit" - ils ont eu une "histoire" bien avant, qui a duré quelque temps et elle était déjà "imposante" à l'époque - je n'étais pas fan de Serena mais c'est une championne, elle ! mais quel pauvre type quand même le Glouglou, pitoyable....
L'énergie cinétique étant E=m.v^2, c'est incontestable, tu as besoin de plus de force pour t'arrêter et accélérer.
En tant que coach, ce qu’il a pu lui dire.. et qui ne « sort » que maintenant…montre si besoin est.. le triste personnage.
Serena a eu une grande carrière n en déplaise à ce ..monsieur
Que cela déplaise (pour des raisons d’ego ou de féminisme mal placé), ce n’était pas son problème. Son problème a l’époque était la performance et il le souligne très bien.
Qu’elle ait eu 23 Grands Chelems dont bcp en surpoids est un exploit. Mais ce que veut dire Patrick c’est qu’elle aurait peut être pu atteindre 30 Grands Chelems en étant fit. Ce sont des FAITS point barre. Être en surpoids nuit à la performance tennistique c’est tout.
Dites à Usain Bolt qu’il aurait pu faire mieux et tout le monde vous critiquera. Pourtant c’est la réalité. On peut respecter un champion pour ses performances mais on peut encore plus le respecter s’il se donne à 300% de ses moyens. Nadal en est la référence pour moi.
La critique fait partie du jeu, à un moment si tu ne l'accepte pas tant pis pour toi !