Rien ne va plus pour Fernando Verdasco depuis San Jose
C'est une bien mauvaise passe que traverse Fernando Verdasco qui a signé ce mardi, avec sa défaite d'entrée à Acapulco face à Bellucci, son deuxième échec d'affilé au premier tour. La semaine dernière il avait déjà manqué la première marche à Memphis où il avait subi la loi du jeune Raonic. Deux résultats qui ne sont pas à la hauteur de sa neuvième place mondiale et qui décoivent forcément ses nombreux supporters alors qu'il semblait en bonne forme lorsqu'il avait atteint la finale du tournoi de San Jose il y a dix jours.
Deux premiers tours loin d'être évidents
Pour sa décharge, Verdasco n'a pas été gâté par le tirage au sort en se voyant proposer coup sur coup deux adversaires plutôt difficiles à manoeuvrer. Milos Raonic d'abord à Memphis, un adversaire en pleine progression qui l'avait déjà battu quelques jours plus tôt et qu'il ne serait pas étonnant de voir très vite se hisser parmi les meilleurs joueurs mondiaux. Face au canadien qui progresse à vue d'oeil depuis l'Open d'Australie, l'espagnol n'est pas parvenu à faire mieux que prendre un set, se montrant souvent incapable de maîtriser la puissance du service adverse. Un constat qui a contribué à frustrer quelque peu l'intéressé.
"Lui montrer ce que c'est de jouer au tennis"
Une frustration à laquelle il avait laissé libre court en conférence de presse, expliquant qu' "à San José il fallait gagner les points rapidement, et il faut monter au filet. J'ai eu du mal à contrer ses attaques parce qu'il est grand et quand il monte au filet, il ne te laisse pas beaucoup d'espace. Mais pour moi, ce n'était pas un vrai match. J'espère jouer bientôt de nouveau contre lui, mais cette fois-ci sur terre battue pour lui montrer ce que c'est de jouer au tennis, de jouer des longs rallyes, de courir et pas seulement de servir". Le rendez-vous était donc pris à Acapulco où les deux joueurs étaient engagés avant que Raonic ne déclare forfait pour un problème à l'épaule. Un moindre mal puisque Verdasco n'est pas resté beaucoup plus longtemps sur la brique pilée mexicaine en chutant dès le premier tour.
"J'ai tout fait pour gagner, mais je ne pouvais pas"
Opposé à Thomaz Bellucci, révélation de l'année 2010 sur terre battue, le joueur ibérique n'est pas parvenu à mettre ses paroles en application. En manque de préparation sur la surface ocre, il n'était pas prêt à affronter un joueur du calibre du brésilien. "Il a été beaucoup plus adapté à la terre battue que moi dans ce match". Au final, Verdasco s'est incliné en trois manches (6/2, 4/6, 6/3) et a donc été renvoyé à ces gammes.
Rien de véritablement alarmant toutefois au vu de la qualité des adversaires qu'il a dû affronter mais il s'agit tout de même spirale négative à laquelle il devra rapidement mettre fin pour ne pas perdre une confiance qu'il n'est jamais évident de retrouver.