« Son langage corporel était différent, il souriait à l’équipe, mais ça, ce n’est pas Novak », Mouratoglou remet en cause la motivation de Djokovic à Roland-Garros

Sur son compte Instagram, l’entraîneur d’Osaka, Patrick Mouratoglou, est revenu sur le dernier match de Djokovic à Roland-Garros. Le Serbe s’était incliné face à Sinner en demi-finale du tournoi (6-4, 7-5, 7-6). Pour le Français, le comportement du recordman de Grand Chelem ne semblait pas le même qu'à l'accoutumée :
« Son tennis était là et je pensais qu’il pouvait gagner contre Jannik. Il a remporté beaucoup de matchs comme ça dans le passé et, la plupart du temps, il a trouvé la solution pour ramener le résultat à la maison. Au niveau du physique et du jeu, il était là, mais gagner ce genre de match n’est pas seulement une question de tennis, mais de mentalité.
J’avais le sentiment qu’il avait accepté la domination de Sinner. Je n’ai pas vu le Novak que je connais et je pense toujours que sa motivation n’était pas assez élevée. Le langage corporel pendant le match était différent. Il souriait à l’équipe, profitait du moment, ce n’est pas Novak. C’est une bête de combat. Maintenant, il est heureux d’être en demi-finale d’un Grand Chelem et de se mesurer à ces gars-là. Ce n’est plus une question de vie ou de mort.
Lors de la finale des Jeux olympiques, sur ce même terrain, c’était un taureau prêt à tout pour gagner. Dans ce cas, c’était une question de vie ou de mort. Prouver qu’il était le meilleur du monde était la motivation qu’il avait auparavant, lorsque les fans soutenaient Federer et Nadal. Je pense que c’est ce qui l’a vraiment poussé. Maintenant, il a perdu ce cran parce qu’il est devenu le plus grand. »
son impuissance face à Sinner en 1/2 ?
c'est tout simplement que Sinner est proche d'une version de Djokovic améliorée et plus jeune, d'où ses 4 défaites d'affilée contre l'italien.
les propos de Djokovic après son 100e titre , que je crois mieux placé que Mou parler de sa motivation :
J'avais certaines inquiétudes par rapport à mon jeu, je me sens beaucoup mieux maintenant, beaucoup plus en confiance. Et j'aborde Roland-Garros avec de grandes ambitions.