Contraint d'abandonner à Roland-Garros en huitièmes de finale face au Russe Youzhny, Jo-Wilfried Tsonga a réussi en moins de trois semaines de résorber sa déchirure au psoas et fait une nouvelle fois figure de principale chance tricolore lors de cette troisième levée du Grand Chelem. Sorti des qualifications, le bombardier US, 162e au classement ATP, incapable de dépasser le cap du 2e tour dans les tournois majeurs, ne présente pas une carte de visite impressionnante, mais semble l'archétype même du joueur capable de perturber le numéro un tricolore. A l'image du Croate Karlovic, de l'Américain Isner et de l'Australien Guccione qui avaient gâché l'été du Tricolore la saison dernière, Kendrick s'appuiera sur sa puissance au service pour tenter de faire la différence. A Tsonga de faire preuve de ses progrès en retour, de patience et de savoir saisir les rares occasions qui vont se présenter.
Le tennis ne s’arrête jamais… ou presque. Derrière les tournois à la chaîne, les champions doivent apprendre à s’arrêter pour durer. De Federer à Alcaraz, enquête sur ces quelques semaines décisives où tout se joue : repos, relâchement, renaissance.
Des sœurs Williams à Alizé Cornet, des sponsors aux circuits ATP et WTA, le débat sur l’égalité salariale dans le tennis n’a jamais été aussi vif. Entre progrès indéniables et inégalités persistantes, le sport roi de la raquette se retrouve face à ses contradictions.
Des programmes pour tous les âges, un chemin vers le monde professionnel dans de grands complexes de plus en plus modernisés. Telle est la devise de la Rafa Nadal Academy, qui déniche les champions de demain et les forme pour le très haut niveau.
Avant de tirer sa révérence en 2026, Stan Wawrinka peut s’appuyer sur une statistique qui le place à part dans l’ère du Big Three, au-delà même de ses trois sacres en Grand Chelem.