« Ils ont tout simplement été meilleurs que nous », constate Paul-Henri Mathieu après France-Belgique en Coupe Davis

Le capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis a livré ses premières impressions après l’élimination des Bleus en quarts de finale face à la Belgique.

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Adrien Guyot

le 19/11/2025 à 07h05

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Bergs Collignon Mathieu Moutet Rinderknech

La France nourrissait des ambitions pour cette phase finale de Coupe Davis, mais l’aventure du groupe français à Bologne a tourné court. Face à la Belgique de Steve Darcis, les joueurs de Paul-Henri Mathieu n’ont pas été en mesure de se qualifier. Corentin Moutet a d’abord été battu par Raphaël Collignon (2-6, 7-5, 7-5), avant qu’Arthur Rinderknech ne subisse la loi de Zizou Bergs (6-3, 7-6). Quelques minutes à peine après la défaite, le capitaine de l’équipe de France a livré ses toutes premières impressions au micro de beIN Sports.

« Il y a de la déception et de la frustration. Je pense qu’ils ont tout simplement été meilleurs que nous, il faut savoir le reconnaître. On sait que sur un format court comme ça, ça se joue à très peu de choses. Il y a des choses qui sont parfois difficiles à expliquer. Aujourd’hui, les joueurs belges étaient certainement plus frais que nous. Ils ont mieux joué leurs chances, et ils ont été meilleurs.

Je ne sais pas si on peut se projeter sur un format comme celui-ci. On sait qu’il peut se passer tellement de choses… On l’a vu sur le déroulé des deux matchs où il y a eu des retournements de situation et, jusqu’au bout, ça pouvait encore tourner. Bien évidemment, il y a de la frustration parce qu’avec cette équipe, on pouvait aller bien plus loin. Il y a de la déception, parce qu’il faut reconnaître que l’équipe adverse a été meilleure que nous. C’est à nous de trouver les explications.

C’est toujours compliqué pour Corentin (Moutet) parce que c’est toujours des matchs à enjeu. Il commence bien, Collignon a mis un peu de temps pour rentrer dans son match, il s’y est mis petit à petit. Corentin a certainement commencé à se frustrer. C’est pour ça que je parle de fraîcheur mentale, parce que quand on est moins frais, la frustration vient plus rapidement, et il a eu du mal à se relancer. Je n’ai pas réussi à trouver les mots pour le remettre dedans. Bien évidemment, il s’est battu jusqu’au bout mais il y a de la frustration.

Arthur (Rinderknech) était dos au mur. Je lui ai dit qu’il n’était pas seul sur le terrain, même s’il n’avait pas les sensations qu’il voulait, qu’il y avait quelqu’un en face et qu’il allait forcément y avoir à un moment donné un petit peu de tension. Avant la rencontre, j’ai insisté sur l’attitude, c’est ce qui peut faire la différence dans les moments chauds, d’avoir un état d’esprit positif. Les autres ont été meilleurs que nous sur ce plan-là, mais c’est vrai qu’il a presque failli faire basculer la fin de seconde manche. Arthur a eu une belle réaction, il a donné tout ce qu’il avait mais ça n’a pas suffi », a assuré Mathieu pour beIN Sports.