« Je me sens déjà un peu Grec », assure Djokovic après son succès contre Tabilo

Adrien Guyot

le 05/11/2025 à 07h43

2 min de lecture

Athènes Borges Djokovic Tabilo

Novak Djokovic a parfaitement entamé son tournoi d’Athènes. Face à un adversaire qu’il n’avait jamais battu en la personne d’Alejandro Tabilo, le Serbe l’a emporté en deux manches et s’est qualifié pour les quarts de finale dans la capitale grecque.

Djokovic a bien négocié son retour à la compétition. Pour son premier tournoi ATP officiel depuis le Masters 1000 de Shanghai il y a un mois, le 5e joueur mondial a dominé Alejandro Tabilo (7-6, 6-1), un adversaire qu’il n’était jamais parvenu à battre en deux précédentes confrontations.

Avant d’affronter Nuno Borges pour une place dans le dernier carré jeudi, Djokovic est revenu sur l’accueil qu’il a reçu en Grèce, lui qui s’est installé dans ce pays après avoir fui la Serbie.

« Je me sens déjà un peu Grec. C’est comme si cet endroit était ma maison. Plusieurs mois se sont écoulés depuis que nous avons emménagé ici avec ma famille, cela a été un voyage émouvant. J’ai toujours aimé ce pays. Je dirais que tous les Serbes aiment la Grèce.

Nous aimons tout ce qui est lié à leur culture et à leurs traditions, tous les liens que nous avons entre nous. Je serai toujours reconnaissant pour l’hospitalité qu’ont eu tous ces gens. Les Grecs sont connus pour être un peuple qui vous accueille les bras ouverts.

Au-delà des succès sportifs ou de n’importe quelle reconnaissance que je puisse avoir, je pense que les gens ici m'ont accueilli de manière amicale, très humaine, et cela m'a touché droit au cœur. Aujourd'hui, Athènes occupe une place particulière dans mon cœur.

L’objectif est toujours de gagner le titre, mais le tournoi vient à peine de commencer pour moi. Aujourd’hui (mardi), je suis content du match que j’ai fait contre un joueur comme Tabilo qui est toujours dangereux. En fait, je l’avais déjà affronté deux fois et je ne l’avais jamais battu, même si les deux matchs avaient eu lieu sur terre battue.

Les confrontations directes vous rendent toujours un peu nerveux avant le match, il vous oblige à revoir certains moments des matchs précédents, mais cela m'a aidé à rendre la confiance à tous ces gens qui m'ont soutenu », a assuré Djokovic pour Punto de Break.