Medvedev abandonne, Lehecka qualifié pour les demi-finales à Madrid !
On vous parlait de l'état physique du Russe il y a quelques minutes. Blessé aux adducteurs dans le 4e jeu du match, Daniil Medvedev a demandé un temps mort médical dans la foulée mais l'intervention du kiné n'a pas suffi. Comme on pouvait s'en douter, le numéro 4 mondial n'a pas réussi à aller au bout et a abandonné après avoir joué la 2e partie du 1er set presque sur une seule jambe. Jiri Lehecka se retrouve donc propulsé en demi-finale à la Caja Magica où il défiera Félix Auger-Aliassime (qui a bénéficié du forfait de Jannik Sinner).
Décidemment, les forfaits et abandons ternissent la fin de ce Masters 1000 de Madrid. En demi-finale, ce sont donc deux joueurs n'ayant pas ou presque pas joué en quart qui vont s'affronter (Lehecka et Auger-Aliassime). Evoluant à un niveau exceptionnel cette semaine mais profitant aussi d'un joli coup du sort, l'un de ces deux invités surprises verra la finale.
Ce tournoi de Madrid continue de défier les pronostics puisqu'il ne reste plus qu'un seul top 10 encore en course (Andrey Rublev). Ainsi, une chose est sûre : un vainqueur inattendu sera sacré dimanche.
Quel dommage il jouait bien, y avait la place pour remporter un 2ème 1000 sur terre ;-)
Pour moi, ça tient au ralentissement des surfaces et à l’homogénéisation des jeux.
Il n’y a presque plus d’attaquants au jeu fluide (plutôt à l’aise en indoor et sur gazon) et presque plus de limeurs (à l’aise sur TB), mais un gros paquet de cogneurs de fond de court avec un style un peu WTA. Et ces jeux sont traumatisants.
Ce ralentissement a eu du bon en limitant les tournois horribles comme le Bercy ou Ivanisevic avait aligné une centaine d’aces, mais il rend le truc un peu monotone.
D’un autre coté, je pense que pas mal de joueurs ont maintenant recours à divers « compléments alimentaires », et que ça leur permet d’être puissants, rapides et endurants. Mais si ils sont infatigables en matchs et que ces compléments leur permettent d’enquiller des heures et des heures d’entraînement, ça craquera toujours au niveau osseux, tendineux ou ligamentaire.