« Vous vous entraînez toute votre vie pour atteindre un tel résultat », Cilic revient sur son titre à l’US Open 2014
Cilic, désormais 75e mondial à 37 ans, profite des derniers mois de sa carrière sur le circuit principal. Bien revenu après avoir connu plusieurs blessures, notamment au genou, qui l’ont tenu éloigné loin des courts ces dernières saisons, l’ancien 3e du classement ATP a remporté 21 titres dans sa carrière, disputant trois finales en Grand Chelem dont une qui s’est soldée par une victoire.
C’était lors de l’US Open 2014, tournoi au cours duquel il avait battu Baghdatis (sur abandon), Marchenko, Anderson, Simon, Berdych, Federer et Nishikori dans une finale inédite (6-3, 6-3, 6-3). Cilic est ainsi revenu dans une interview sur son sacre à Flushing Meadows il y a onze ans.
« C'est encore l'un des moments les plus spéciaux de ma vie. À cette occasion, j'ai eu l'impression que tout était réuni, surtout vers la fin : physiquement, mentalement, techniquement. J'étais en forme, je jouais mon meilleur tennis et remporter un trophée en Grand Chelem est quelque chose que l'on n'oublie jamais.
Vous vous entraînez toute votre vie, vous consacrez tout votre temps pour atteindre un tel résultat et, compte tenu de la concurrence à laquelle vous êtes confronté, vous commencez à vous demander si cela arrivera un jour. Quand je repense à cette expérience, cela me rend très fier et me motive également, car je sais ce qu'il est possible de faire lorsque tout s'aligne.
L'US Open dégage une énergie particulière. C’est un tournoi intense et riche en émotions. Il se déroule à la fin de la saison, lorsque les joueurs sont un peu fatigués, ce qui permet parfois à de nouveaux noms de se démarquer avec un excellent résultat. L'ambiance et les conditions de jeu incitent à jouer de manière libre et agressive.
Si l'on pense à tous les vainqueurs, ils ont tous joué un tennis agressif. Je pense que c'est la raison pour laquelle nous avons vu plusieurs nouveaux champions : le tournoi récompense le courage », a assuré Cilic, qui est ensuite revenu sur ses deux finales perdues en Grand Chelem, à Wimbledon en 2017 puis à l’Open d’Australie en 2018 contre Roger Federer.
« À Wimbledon, malheureusement, j'ai eu d'horribles ampoules en finale, qui ont limité mes mouvements, et quand vous n'êtes même pas à 100 % de votre forme physique, vos chances sont très minces. En Australie, j'ai peut-être joué le meilleur tennis de ma vie et, au cinquième set, j'ai eu l'occasion de remporter le titre. Si j'avais joué contre quelqu'un qui n'avait pas la même expérience que Roger Federer dans les finales du Grand Chelem, je pense que j'aurais eu plus de chances de gagner », a-t-il conclu pour Flashscore.
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