Zverev sur l’agence anti-dopage : « Je devais aller chercher ma fille de trois ans, mais ils m'ont dit de revenir »

Arthur Millot

le 25/04/2025 à 16h01

2 min de lecture

Madrid Zverev

Présent à Madrid, Zverev tentera de remporter un nouveau trophée après 2018 et 2021. Il débutera face à Bautista Agut. En conférence de presse d’avant-tournoi, l’Allemand est revenu sur différents points, et notamment sur les contrôles antidopage :

« Malgré les cas de Sinner et Swiatek, rien n’a changé pour nous. C’est un processus douloureux, je dois être honnête, parce que nous devons être présents à un moment et à un endroit précis.

Nous donnons nos coordonnées et devons être prêts pendant une heure tous les jours. Mais en même temps, s’ils ne se présentent pas à l'horaire prévu, vous devez quand même revenir.

Cela m’est arrivé à la fin du mois de décembre dernier, lorsque j’ai dû aller chercher ma fille à l’aéroport de Nice et que j’ai dû subir un contrôle antidopage. Je devais être présent pour l’agence vers 7 ou 8 heures du matin, mais ils sont arrivés à 21 heures.

Ils m’ont appelé et m’ont dit : « Tu dois revenir ». J’ai répondu : « Je ne peux pas, il faut que j’aille chercher une petite fille de trois ans ». Et ils n'ont rien voulu savoir : « Non, vous devez rentrer. Revenez, quoi qu’il arrive ».

C’est comme s’ils nous enlevaient une partie de notre liberté de vivre. Si vous voulez le faire dans l’heure, c’est bien, c’est la règle, mais alors, vous devez nous donner la liberté de vivre.

Ce n’est pas parce que vous avez décidé de venir à un moment aléatoire et non dans le créneau horaire qui vous est alloué que je dois complètement changer mes plans et laisser tout ce que j’avais à disposition pour être soudainement disponible pour vous. Ce n’est pas juste, à mon avis. »