Swiatek évoque à son tour le système anti-dopage : « Au bout de quelques années, on y pense tout le temps »
Contrôlée positive à la trimétazidine en août dernier pendant le WTA 1000 de Cincinnati, Iga Swiatek avait ensuite accepté une suspension d’un mois en fin d’année dernière et a pu reprendre la compétition normalement début 2025 à la United Cup, avant l’Open d’Australie.
Présente en conférence de presse d’avant-tournoi à Madrid où elle affrontera Alexandra Eala pour son entrée en lice, la Polonaise, numéro 2 mondiale, a été interrogée, à son tour, sur le système de contrôles anti-dopage.
« Honnêtement, au bout de quelques années, on y pense tout le temps. Cela vous rend un peu anxieux. Je ne parle pas que de moi, parce que je me suis habituée au système et que j'ai connu le pire, mais j'ai pu revenir et y faire face, ce qui me donne l'impression que rien ne peut m'arrêter.
Je parle aussi des autres joueurs. Ce n'est pas facile, tout le système est très dur. Je n'ai pas eu beaucoup de contrôle sur ce qui m'est arrivé, et je peux imaginer que d'autres joueurs ont peur que cela leur arrive.
Il est parfois difficile de se tenir au courant de tout ce qui concerne la localisation et ce qu'il faut faire au niveau du système. Chaque jour, lorsque nous voyageons, nous devons littéralement dire où nous sommes.
Si nous l'oublions, nous risquons de recevoir un ’no-show’, et trois ’no-show’ entraînent une sanction. La pression est forte et ce n'est pas facile à gérer, mais c'est ainsi », a-t-elle assuré devant les médias avant d’entamer la défense de son titre en Espagne.
Madrid
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J'espère que Halep ne lit pas cet article
C'est ça l'attitude que j'attends d'une championne, une personne qui assume ses responsabilités et qui se sent responsable pour les générations à venir, responsable pour son sport et l'image de celui ci ! Elle exprime son ressenti avec une grande maturité et intelligence pour 23 ans (pas besoin que son encadrement ou avocat qui parle à sa place sur le sujet), elle accepte la sanction des instances antidopage et la comprend sans se victimiser, elle sait que tout n'est pas parfait et peut être amélioré dans ce système mais elle en parle avec objectivité comme souvent quand elle prend la parole, ses propos ne font pas preuve égoïsme ou d'intérêts personnels, tout le contraire du partage et de la transparence pour que les gens, le public, les fans puissent comprendre et que les futurs sportifs puissent appréhender ce système avec plus de recul et sérénité.