13 Juin. Rafael Nadal, maître incontesté de l'ocre parisien, est en mesure de sceller la malédiction des treize titres, de faire chuter Dieu de son piédestal au nombre de titres de Grand Chelem. Il fait beau (à Paris, c'est relativement rare), le toit est ouvert et pas un brin d'air ne remue les balles et les esprits. Autant dire que le trophée, Rafa le touche déjà du bout du doigt. Mais pour le moment, ses pensées ne sont pas (encore) centrées sur ce titre. Il est occupé à sauter tel un kangourou dans le vestiaire, se souvenant avec amertume de sa demie perdue à l'Open d'Australie. Il réfléchit profondément à la position de ses bouteilles par rapport à son banc. « 13, 1313 cm en chaque bouteille. ». Les chiffres et Rafa, c'est quelque chose.
Avouons-le, on espérait avoir une affiche Djoko-Nadal, surtout que le serbe arrivait imprégné d'énergie positive engrangée durant ses mystérieux voyages spirituels aux confins des contrées de l'Est. Bref, il semblait prêt. C'était sans compter sur Benoît Paire, qui s'inspirant d'Henri Leconte, a éliminé le serbe en quatre manches. Son secret : il a ramené les fanatiques supporters de Madrid, qui on fait plus de bruit que jamais pour acclamer Benoît. Et malgré son "énergie positive", Novak a fini par craquer et cette énergie s'est propagées dans sa raquette à la fin du match. « Même quand je joue contre Federer, l'ambiance est moins hostile ! » déclare-t-il à la fin de son match. Coup dur pour Nole. D'autant plus que Paire a perdu au tour suivant face à Reilly Opelka (qui s'est improvisé terrien entre temps).
Quant à Dieu, il fut battu par le Taureau de Manacor en cinq manches, hélas, au cours d'une demi-finale qui a enfin tenu ses promesses. Mais Roger, rongé par la nostalgie de sa [TW TORTURE] croustillante finale de Wimbledon perdue contre Joaquin Phoenix aka le Djoker [ FIN DU TW ], eut à cœur de répéter l'évènement ; à 5-4 40-15 dans la cinquième manche, deux parpaings en revers le mirent définitivement hors jeu pour la victoire. Victoire de Nadal 13-11 au cinquième. Damned.
Le reste n'est pas bien intéressant, seulement quelques anecdotes. Ramkumar Ramanathan, persécuté depuis longtemps par les organisateur.ice.s du tournoi, n'a toujours pas obtenu le statut de tête de série dans le grand tableau. Il s'est contenté d'une place en qualifs. Lucas Pouille fut le meilleur français de ce Roland-Garros, atteignant les huitièmes de finales avec de superbes victoires sur Millman, Korda, et Pedro Martinez ; de quoi se rassurer. Mais Poutine avait envoyé un soldat russe pour pilonner Lucas : Lieutenant Rublev, bazooka en main. Repose en paix, petit Lucas. Fognini n'a pas insulté d'arbitre, une première. Gaël Monfils a du faire l'impasse, pour aller passer sa lune de miel aux Maldives avec Elina Svitolina. C'est à peu près tout. Il nous manque juste le finaliste. Attendez, je vous le présente d'ici quelques instants, il est pour le moment en train de peaufiner son vlog sur la finale de Roland Garros. Il fixe la caméra sur son sac... Ah, le voilà !
Stefanos Tsitsipas, bien décidé à devenir le GOAT du tennis, a passé deux semaines plutôt paisibles, un seul set perdu contre Thiem en demies. Son short moulant fait des ravages et son compte instagram approche des trois millions d'abonné.e.s... Toutes les planètes sont donc alignées. Il a déjà vaincu Nadal en Grand Chelem, un exploit encore rare quand on ne s'appelle pas Dieu ou Joker. Sa saison sur terre, et même sa saison tout court, est d'une régularité exemplaire. Il atteint l'apogée (d'Athènes) et la Grèce est derrière lui pour réussir ce qu'aucun jeune de sa génération n'a réussi : assommer Rafa en final de Grand Chelem. Et à Roland-Garros, personne n'y est parvenu. Pas même Dieu, étonnamment. Les dés sont jetés.
Nelson Monfort et toujours là, prêt à tout pour casser l'ambiance du tournoi, mais cette année il est fier car il a appris le grec pour interviewer Stefanos Tsitsipas. En progrès, le Nelson. Les deux joueurs entrent donc dans l'arène, sous les yeux d'un stade à moitié rempli (connard-de-virus oblige) et déjà divisé entre le clan Nadal et le clan Tsitsipas. Sur TT, la modération est à l'agonie, et tente de calmer les ardeurs des fans hargneux munis d'insultes exquises. TT Admin fait même irruption sur la feuille de match en avertissant qu'en cas de débordements trop importants, il fermerait le site. Sage idée. Les insultes fusèrent mais en privé. Bénie soit la messagerie TT. Oh, je m'égare. Les joueurs installent donc leurs affaires, et le pauvre Stefanos attend dix minutes avant que son adversaire n'ait placé ses bouteilles de manière optimale, mètre en main (Nadal se dit d'ailleurs qu'une reconversion dans la pétanque, ce serait pas si mal, finalement). Mais Stef ne faiblit pas mentalement, il s'est préparé au pire et a un état d'esprit des plus combatifs. Après un échauffement tennistique (et vocal pour Rafa), le match peut commencer.
Tsitsipas commence a servir. C'est une boucherie. Ses services mettent Rafa KO et le majorquin doit se contenter de faire la course derrière. A 4-3 Tsitsipas, un cri s'élève dans le public « J'vois rien, putain ! » ; Hugo Gaston, furieux d'avoir été placé derrière Ivo Karlovic dans les tribunes, a une nouvelle fois créé la sensation à Roland-Garros. Et en quelques secondes, s'il vous plaît. Le match reprend, mais Nadal est perturbé par cette interruption désagréable (« Ce Hugo Gaston, je vais en faire de la chair à saucisse ») et s'écroule sur la fin de set. 6-3 Tsitsipas.
Le deuxième set est plus accroché. Rafa a les sourcils froncés, ça n'annonce rien de bon. Il se lance dans des montées au filet (à défaut de monter au ciel comme Federer) titanesque, il tente des amorties à la Hugo Gaston (oui, encore lui) et ses revers à la Novak Djokovic se transforment en un métronome prêt à écraser le jeune éphèbe qui lui fait face. De son côté, Tsitsipas est concentré sur son match. Il ne prête pas attention aux regards rivés sur son fessier ni aux quelques haters qui l'insultent. Sans jouer le feu, il est solide. Il tente de faire face aux assauts répétés du taureau tant bien que mal, se disant que cela ne va sûrement pas durer. Il encaisse donc sans broncher un 6-4 au second set.
Mais ça dure. Et Nadal est de plus en plus fort, activant le mode "Nadal finale 2020". Le vase déborde littéralement : Tsitsipas visite les moindres recoins du Chatrier aux cours des échanges dictés par le natif de Manacor. Il est exténué tennistiquement et le score achève de ruiner sa confiance en ses chances de victoires. Finalement, il se prend un 6-0 en pleine figure. Djokovic en sueur. Sur TT, les haineux.e.s ont déserté et le trio TK-Khaas-Santoro forever lancent des pronostics sur le gagnant de Wimbledon sur la feuille de match, alors que Kolibri tente quelques interventions pitoyables pour ranimer la conversation. Autant le dire, l'ambiance est morose.
Surtout que Rafa continue de surjouer dans le quatrième set. Tsitsipas est en train de tout perdre : finale (mais ça, c'est un détail, vlog sur le point de louper, amante (à qui il a promis qu'il gagnerait en cinq manches) ... 3-1, 5-1, Stefanos n'y est plus : Rafa va remporter son quatorzième titre et Max08Messi s'apprête à démarrer son gros pavé pour fêter la victoire de l'espagnol. Oui mais voilà, la machine finit par s'enrayer. Une double-faute pour commencer son jeu de service. Puis une amortie manquée. Puis un revers dans le filet. Puis - bref. Panique à bord. Le bateau coule à quelques mètres du port. Sur TT, l'activité reprend : Marie a déplacé son bar clandestin dur la feuille de match (autant dire que l'ambiance est détendue : il paraît que wshw se lance dans une ode amoureuse à ChaBianca). Tsitsipas revient dans le jeu et son mental est de nouveau solide, le score passe de 5-1 à 5-5. Entre temps, Rafa s'est un peu reposé, il ne joue plus l'acier, mais est à la lutte. Mais c'est trop tard, du moins pour ce set. Stef, revigoré, rafle le set 7-5.
Cinquième manche donc. « Match truqué », affirment certain.e.s. Peu importe. L'audience est magique, Nelson n'est pas encore parvenu à la faire chuter. Ce n'est que partie remise.
La lutte est intense entre les deux gladiateurs transpirant à grosses gouttes sous le soleil de juin. Et ça tombe bien, parce qu'en juin, c'est la période des barbecues. Une cuisse de Tsitsipas, ça vous tente. Oui, oui ! J'arrête mes blagues déplacées.Bon. Impossible de savoir à qui va revenir la victoire tant les forces sont égales, on croirait revoir un Fedal de 2017 à l'AO. Ça tape, comme on disait dans le temps. Les applaudissements pleuvent à chaque échange. La solidité face à la régularité ; qui l'emporte ? Tout bascule à 13-13, 15 A sur le service de Tsitsipas, Nadal fait la faute de trop en coup droit. Il explose de rage sa raquette par terre et se met à pleurer : tout le fair-play qu'il a accumulé depuis ses premières raquettes vole en éclats. Il prend un point de pénalité, offrant deux balles de titre à Stefanos Tsitsipas. Ce dernier obtient on ne sait comment l'autorisation de l'arbitre de déplacer sa caméra pour la braque sur Rafa toujours au sol et en sanglots, tel un taureau mourant. Puis un retentissant « TIME » contraint l'espagnol de se lever pour accepter sa défaite humiliante. Sauf que Tsitsipas, qui vient de saisir une formidable occasion pour faire le buzz, pense plus à l'effet créé par son titre que le chemin pour y parvenir. Il laisse ces quelques instants de trop à Rafa qui retrouve son jeu et sa tête. 15-13. Nadal s'écroule à plat ventre (une première) sur ce sol qu'il aime temps fouler. Tsitsipas, désabusé, vient serrer la main de Rafa en passant par-dessus le filet à la Andy Murray (tiens, on l'avait oublié celui-là).
Bon bah j'ai plus d'inspi. La morale de cette histoire, c'est qu'Hugo Gaston est un obscur sorcier (Lord Voldemort réincarné en joueur de tennis) et qu'il ne faut JAMAIS le laisser troubler la tranquillité de Roland-Garros. Ce n'est pas Stanimal (aka Harry Potter) qui dira le contraire.
[size=small]J'espère que vous allez bien digérer ce pavé, nous ne rembourserons pas les dommages intestinaux de cette analyse. En revanche, des séances en art thérapie sont proposées pour les fans de Tsitsipas que j'ai du heurter (sorry).
Le tirage au sort ayant été effectué on va pourvoir conjecturer sur cette édition 2021 de Roland Garros.
Grand favori n°1 : Rafael Nadal évidement, qui contrairement à 2020 arrive avec de la confiance et des repères puisqu'il a remporter Rome et Barcelone avec notamment des victoires sur ses principaux adversaires ( djoko, Tsitsipas, zverev,) Etant redescendu à la 3eme place il risquait de se retrouver dans la même partie de tableau que djoko et évidement ce qui devait arrivé arriva, il retrouvera théoriquement le serbe en demi !
Son parcours est loin d'être évident : Popyrin, gaston , Sonego (demi finaliste à Rome), sinner/monfils, et Rublev en quart (pour la revanche de Monte Carlo), avant djoko en demi et Tsitsipas/ thiem/ zverev en finale. Un tableau compliqué mais difficile de voir la victoire finale lui échapper tant son passif parle pour lui.
favori n° 2 : Tsitsipas
je le met devant Djokovic puisqu'il a remporter deux titres sur terre ( Monte Carlo et Lyon), qu'il arrivera frais, qu'il ne rencontrera aucun big 3 avant la finale et qu'il est passé à une balle de battre rafa et djoko. on le sent prêt à faire un gros coup et si rafa connait un accident de parcourt, il pourrait bien remporter le titre.
Son parcourt : rien de dangereux avant des 8ème face à PBC, un quart face à Garin ? puis une demi face à thiem/ zverev et une finale face au big 3.
favori n° 3 : Djokovic
un djoko qui a connu un printemps compliqué avec des défaites face à Karatsev, Evans et nadal. il n'arrivera pas frais à Roland puisqu'il joue Belgrade. toutefois son tournois à Rome lui a donné quelques garantie et lui a permis de lancé la machine. Il faudra compté sur lui à Roland avec sa détermination à marquer l'histoire et remporter les GC !
son parcourt : des premiers tour faciles avant un 8ème face à Goffin/ checcinato (revanche de 2018?) puis un quart face à Berrettini, une demi face à Nadal et une finale face à Thiem /zverev/ Tsitsipas.
LES OUTSIDERS
n°1 Zverev avec son titre à Madrid a montré une régularité en Gc lors des derniers tournois et a battue nadal sur terre cette saison.
n°2 thiem qui malgré sa méforme demeure un poids lourd de la terre
n°3 Rublev / Berrettini / Ruud tous dangereux et ayant brillé sur terre cette saison.
CEUX A SURVEILLE :
sinner, garin, Karatsev, Federer ( qui sera bien trop juste pour les 8èmes voir le 3eme tour), Monfils (on sait jamais de quoi il est capable).
LES FRANCAIS :
amis français, ce Roland Garros sera particulièrement compliqué pour nos compatriotes...
les principales chances sont :
-Moutet (a gagne l'uts) il a un parcours à sa portée jusqu'au 3ème tour
- Humbert pareil parcourt à sa portée jusqu'au 3ème tour
- Monfils (capable de perdre au 1er tour comme d'atteindre les 8eme)
pour ce qui est des joueurs français à suivre : gaston ( après son beaux parcourt en 2020), bonzi et rinderknech car ils sont très en forme et enfin le jeune Arthur Cazaux qui franchit d'important palier dernièrement.
a noter la présence de Tsonga ( peut-etre son dernier Roland)
Un passe sanitaire sera exigé pour les spectateurs voulant accéder au stade de Roland-Garros (30 mai-13 juin), a annoncé mercredi la directrice générale de la Fédération française de tennis, Amélie Oudéa-Castéra. Les spectateurs devront ainsi présenter «soit le résultat d'un test négatif PCR ou antigénique de moins de 48 heures, soit un certificat de vaccination, soit un certificat de rémission, c'est-à-dire la production d'un résultat de test positif de plus de deux semaines et de moins de six mois», a détaillé Mme Oudéa-Castéra.
Vainqueur Hugo Gaston en cinq sets face à Raphaël Nadal.
Vous ne vous doutez guère de ce que Hugo Gaston est en train de préparer dans l'ombre. Il aime se frotter aux cadors du tennis et moins à des joueurs de son niveau. Il a besoin d'être l'outsider du match pour gagner.
Je vous souhaite un excellent grand chelem à tous et vous donne rendez-vous le 13 juin pour une finale de rêve...................
Un premier quart du tableau où Djokovic (titré en 2016) est bien-sûr favori.
Par rapport au statut de tête de série, Federer (titré en 2009) est censé retrouver le Serbe en 1/4 de finale. Mais le Suisse ne nous offre pas énormément de garanties cette saison puisqu'il n'a joué que trois matchs dont un sur terre battue, qu'il a perdu contre Andujar.
Berrettini sera à surveiller, l'Italien a été finaliste de Madrid et dans un bonne période, il peut faire des ravages avec son service et son coup droit puissants.
En 1/2, on s'attend à retrouver le classique Djokovic vs. Nadal !
D'ici le dernier carré, l'Espagnol (13 fois titré à RG : [size=small]2005-2008 ; 2010-2014 et depuis 2017[/size]) devra potentiellement se frotter à Sonego (1/2 finaliste à Rome) au 3e tour puis Sinner (finaliste à Miami) en 1/8e (je vois mal Monfils s'en sortir). L'Italien n'a jamais été ridicule contre Nadal, que ce soit à Roland Garros l'an dernier ou encore à Rome cette année, ça pourrait être de nouveau un match plaisant même si le Majorquin part largement favori.
En 1/4, Nadal peut retrouver Rublev. Compte tenu de sa saison médiocre, il serait surprenant de voir Schwartzman y parvenir à la place du Russe. Ce dernier, pour rappel, a battu Nadal à Monte Carlo, une revanche serait sympa à suivre.
A suivre aussi l'évolution d'Alcaraz, jeune espoir espagnol, sorti des qualifs. Il affrontera un autre qualifié espagnol, Zapata Miralles, qui est un joueur qui peut être également redoutable au niveau Challenger. Mais je rêve malgré tout d'un 3e tour opposant Alcaraz à Rublev.
De l'autre côté du tableau, on a beaucoup moins de titres du Grand Chelem. :p
Contre 59 titres (20 de Federer, 20 de Nadal, 18 de Djokovic et 1 de Cilic) dans la partie haute, nous avons seulement 1 titre du Grand Chelem dans la partie basse, remporté par Thiem à l'US Open 2020.
Mais cette seconde moitié du tableau ne sera pas inintéressante pour autant puisqu'il y aura davantage de suspense que dans l'autre moitié, à mon sens.
La 1/2 théorique : Thiem vs. Medvedev mais ça c'est seulement si on se fie au rang des joueurs.
Car concrètement, c'est bien plus complexe que ça.
Thiem et Medvedev suscitent beaucoup d'interrogations. En temps normal, on aurait placé l'Autrichien dans le dernier carré sans souci puisqu'il y est parvenu quatre années de suite, entre 2016 et 2019. Oui mais voilà, le numéro 4 mondial n'est pas en confiance cette saison. Comme meilleur résultat, on note une 1/2 finale à Madrid, atteinte péniblement. Ensuite, un seul match gagné à Rome et une élimination prématurée à Lyon. Dans son quart du tableau, Thiem va devoir se coltiner Zverev, qu'il a souvent affronté. L'Allemand a remporté Madrid cette saison et depuis quelques temps, il va plus souvent en 1/4 des GC, une sorte de déclic s'est opéré chez lui.
Mais pas sûr non plus que l'on retrouve Thiem en 1/4 car dans son 1/8e, il risque d'affronter Ruud, un joueur qui impressionne ces temps-ci. Le Norvégien est 10e à la Race et il a des stats très intéressantes sur terre battue : trois 1/2 consécutives en Masters 1000 sur terre battue, entre Rome 2020 et Madrid 2021, suivies d'un titre à Genève. Un duel Thiem contre Ruud pourrait être très intéressant.
Medvedev, lui, n'est pas sur sa meilleure surface. Le Russe n'a jamais dépassé le 1er tour à Roland Garros. En outre, le numéro 2 mondial n'a pas réalisé une bonne saison de terre battue cette année : 3e tour à Madrid et 2e tour à Rome, un seul match remporté (puisqu'il était exempté de 1er tour dans ces tournois). Il faudra qu'il hausse considérablement son niveau mais il avoue lui-même ne pas aimer la terre battue, il n'est pas à l'aise avec les gros lifts adverses et les glissades.
Dans ce bas de tableau, on attend beaucoup de Tsitsipas. Le Grec s'est illustré à Roland Garros en 2019 en atteignant les 1/8e de finale, en disputant un match d'anthologie face à Wawrinka. Il a également disputé les 1/2 finales du GC parisien l'an dernier. En 2019 et en 2021, Tsitsipas a été très performant sur terre battue. Cette année, plus particulièrement, il remporte son premier tournoi Masters 1000 à Monte Carlo. Il atteint la finale de Barcelone et frôle la victoire face à Nadal. Il atteint les 1/4 de finale de Rome durant lesquels il a servi pour le match face à Djokovic. Il remporte un autre titre, plus modeste cette fois, à Lyon. Le Grec, contrairement à Medvedev, a toujours été à l'aise sur ocre et ses résultats le démontrent. Je trouve qu'il se rapproche de plus en plus d'un très gros résultat, à lui d'être capable de passer d'une situation où il est proche de la perf à la capacité de concrétiser sur ce genre de gros matchs (je pense évidemment aux rencontres l'opposant à Nadal ou à Djokovic).
Mes pronos :
1/4
Djokovic bat Berrettini (et oui, je ne suis pas optimiste pour Federer :()
Nadal bat Rublev
Ruud bat Zverev
Tsitsipas bat Garin
1/2
Nadal bat Djokovic (avec pourquoi pas un duel accroché comme en 2013)
Tsitsipas bat Ruud
Finale
Nadal bat Tsitsipas (avec je l'espère un Tsitsipas accrocheur)
Et je pronostique donc un 14e titre pour Nadal à Roland Garros... car on ne sait pas jusqu'où il va s'arrêter et c'est le tournoi où il est plus difficile de le battre.
13 français engagés dans les qualifs de RG : pas un seul qualifié ! L'hécatombe continue... que ce soit au plus haut niveau, en qualifs de GC ou en Challenger
Salut à toute la communauté TT, j'amerais comprendre pourquoi les filles gagnent plus de points que les Garçons en grand Chelem, et gagnent autant d'argent qu'eux, alors qu'elles jouent au meilleur des 3 trois sets, par contre les Garàons jouent au meilleur des 5 sets.
Hormis l'inconnu Cilic , j'ai du mal à voir Federer ne pas aller en huitièmes et re gonflé à ce stade, rejoindre Djokovic (éventuellement) en quarts; si le serbe trébuche il faudrait alors sérieusement envisager un nouveau Fédal, peut-être le dernier, et...si miracle provient, j'ai du mal à imaginer Fed laisser filer une telle opportunité contre le jeunot du bas de tableau! un 21ème titre couplé d'un doublé sur tous les chelems, lui donnerait des ailes, le doublé RG Wimb sera alors à envisager sérieusement!.....Les jours sont passés, Fed s'est retiré...pour les 1/4, Djoko y aurait été, puis le Fédal était bien envisagé, ce sera un Navical, Tsitsi et Med se sont expliqués, Zverev est là face au grec; le big 3 dans la même partie fera qu'un seul sera en finale, est-ce trop?...Nous saurons bientôt si le 13 est signe de fin, de trahison pour certains, de cène , tous réunis pour une dernière fois?...Une première aussi, un début...Il restera à solder Wimbledon...C'est la fin mes frères!
Nadal le roi de la terre ..........................................................................................................................................................................................................................
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13 Juin. Rafael Nadal, maître incontesté de l'ocre parisien, est en mesure de sceller la malédiction des treize titres, de faire chuter Dieu de son piédestal au nombre de titres de Grand Chelem. Il fait beau (à Paris, c'est relativement rare), le toit est ouvert et pas un brin d'air ne remue les balles et les esprits. Autant dire que le trophée, Rafa le touche déjà du bout du doigt. Mais pour le moment, ses pensées ne sont pas (encore) centrées sur ce titre. Il est occupé à sauter tel un kangourou dans le vestiaire, se souvenant avec amertume de sa demie perdue à l'Open d'Australie. Il réfléchit profondément à la position de ses bouteilles par rapport à son banc. « 13, 1313 cm en chaque bouteille. ». Les chiffres et Rafa, c'est quelque chose.
Avouons-le, on espérait avoir une affiche Djoko-Nadal, surtout que le serbe arrivait imprégné d'énergie positive engrangée durant ses mystérieux voyages spirituels aux confins des contrées de l'Est. Bref, il semblait prêt. C'était sans compter sur Benoît Paire, qui s'inspirant d'Henri Leconte, a éliminé le serbe en quatre manches. Son secret : il a ramené les fanatiques supporters de Madrid, qui on fait plus de bruit que jamais pour acclamer Benoît. Et malgré son "énergie positive", Novak a fini par craquer et cette énergie s'est propagées dans sa raquette à la fin du match. « Même quand je joue contre Federer, l'ambiance est moins hostile ! » déclare-t-il à la fin de son match. Coup dur pour Nole. D'autant plus que Paire a perdu au tour suivant face à Reilly Opelka (qui s'est improvisé terrien entre temps).
Quant à Dieu, il fut battu par le Taureau de Manacor en cinq manches, hélas, au cours d'une demi-finale qui a enfin tenu ses promesses. Mais Roger, rongé par la nostalgie de sa [TW TORTURE] croustillante finale de Wimbledon perdue contre Joaquin Phoenix aka le Djoker [ FIN DU TW ], eut à cœur de répéter l'évènement ; à 5-4 40-15 dans la cinquième manche, deux parpaings en revers le mirent définitivement hors jeu pour la victoire. Victoire de Nadal 13-11 au cinquième. Damned.
Le reste n'est pas bien intéressant, seulement quelques anecdotes. Ramkumar Ramanathan, persécuté depuis longtemps par les organisateur.ice.s du tournoi, n'a toujours pas obtenu le statut de tête de série dans le grand tableau. Il s'est contenté d'une place en qualifs. Lucas Pouille fut le meilleur français de ce Roland-Garros, atteignant les huitièmes de finales avec de superbes victoires sur Millman, Korda, et Pedro Martinez ; de quoi se rassurer. Mais Poutine avait envoyé un soldat russe pour pilonner Lucas : Lieutenant Rublev, bazooka en main. Repose en paix, petit Lucas. Fognini n'a pas insulté d'arbitre, une première. Gaël Monfils a du faire l'impasse, pour aller passer sa lune de miel aux Maldives avec Elina Svitolina. C'est à peu près tout. Il nous manque juste le finaliste. Attendez, je vous le présente d'ici quelques instants, il est pour le moment en train de peaufiner son vlog sur la finale de Roland Garros. Il fixe la caméra sur son sac... Ah, le voilà !
Stefanos Tsitsipas, bien décidé à devenir le GOAT du tennis, a passé deux semaines plutôt paisibles, un seul set perdu contre Thiem en demies. Son short moulant fait des ravages et son compte instagram approche des trois millions d'abonné.e.s... Toutes les planètes sont donc alignées. Il a déjà vaincu Nadal en Grand Chelem, un exploit encore rare quand on ne s'appelle pas Dieu ou Joker. Sa saison sur terre, et même sa saison tout court, est d'une régularité exemplaire. Il atteint l'apogée (d'Athènes) et la Grèce est derrière lui pour réussir ce qu'aucun jeune de sa génération n'a réussi : assommer Rafa en final de Grand Chelem. Et à Roland-Garros, personne n'y est parvenu. Pas même Dieu, étonnamment. Les dés sont jetés.
Nelson Monfort et toujours là, prêt à tout pour casser l'ambiance du tournoi, mais cette année il est fier car il a appris le grec pour interviewer Stefanos Tsitsipas. En progrès, le Nelson. Les deux joueurs entrent donc dans l'arène, sous les yeux d'un stade à moitié rempli (connard-de-virus oblige) et déjà divisé entre le clan Nadal et le clan Tsitsipas. Sur TT, la modération est à l'agonie, et tente de calmer les ardeurs des fans hargneux munis d'insultes exquises. TT Admin fait même irruption sur la feuille de match en avertissant qu'en cas de débordements trop importants, il fermerait le site. Sage idée. Les insultes fusèrent mais en privé. Bénie soit la messagerie TT. Oh, je m'égare. Les joueurs installent donc leurs affaires, et le pauvre Stefanos attend dix minutes avant que son adversaire n'ait placé ses bouteilles de manière optimale, mètre en main (Nadal se dit d'ailleurs qu'une reconversion dans la pétanque, ce serait pas si mal, finalement). Mais Stef ne faiblit pas mentalement, il s'est préparé au pire et a un état d'esprit des plus combatifs. Après un échauffement tennistique (et vocal pour Rafa), le match peut commencer.
Tsitsipas commence a servir. C'est une boucherie. Ses services mettent Rafa KO et le majorquin doit se contenter de faire la course derrière. A 4-3 Tsitsipas, un cri s'élève dans le public « J'vois rien, putain ! » ; Hugo Gaston, furieux d'avoir été placé derrière Ivo Karlovic dans les tribunes, a une nouvelle fois créé la sensation à Roland-Garros. Et en quelques secondes, s'il vous plaît. Le match reprend, mais Nadal est perturbé par cette interruption désagréable (« Ce Hugo Gaston, je vais en faire de la chair à saucisse ») et s'écroule sur la fin de set. 6-3 Tsitsipas.
Le deuxième set est plus accroché. Rafa a les sourcils froncés, ça n'annonce rien de bon. Il se lance dans des montées au filet (à défaut de monter au ciel comme Federer) titanesque, il tente des amorties à la Hugo Gaston (oui, encore lui) et ses revers à la Novak Djokovic se transforment en un métronome prêt à écraser le jeune éphèbe qui lui fait face. De son côté, Tsitsipas est concentré sur son match. Il ne prête pas attention aux regards rivés sur son fessier ni aux quelques haters qui l'insultent. Sans jouer le feu, il est solide. Il tente de faire face aux assauts répétés du taureau tant bien que mal, se disant que cela ne va sûrement pas durer. Il encaisse donc sans broncher un 6-4 au second set.
Mais ça dure. Et Nadal est de plus en plus fort, activant le mode "Nadal finale 2020". Le vase déborde littéralement : Tsitsipas visite les moindres recoins du Chatrier aux cours des échanges dictés par le natif de Manacor. Il est exténué tennistiquement et le score achève de ruiner sa confiance en ses chances de victoires. Finalement, il se prend un 6-0 en pleine figure. Djokovic en sueur. Sur TT, les haineux.e.s ont déserté et le trio TK-Khaas-Santoro forever lancent des pronostics sur le gagnant de Wimbledon sur la feuille de match, alors que Kolibri tente quelques interventions pitoyables pour ranimer la conversation. Autant le dire, l'ambiance est morose.
Surtout que Rafa continue de surjouer dans le quatrième set. Tsitsipas est en train de tout perdre : finale (mais ça, c'est un détail, vlog sur le point de louper, amante (à qui il a promis qu'il gagnerait en cinq manches) ... 3-1, 5-1, Stefanos n'y est plus : Rafa va remporter son quatorzième titre et Max08Messi s'apprête à démarrer son gros pavé pour fêter la victoire de l'espagnol. Oui mais voilà, la machine finit par s'enrayer. Une double-faute pour commencer son jeu de service. Puis une amortie manquée. Puis un revers dans le filet. Puis - bref. Panique à bord. Le bateau coule à quelques mètres du port. Sur TT, l'activité reprend : Marie a déplacé son bar clandestin dur la feuille de match (autant dire que l'ambiance est détendue : il paraît que wshw se lance dans une ode amoureuse à ChaBianca). Tsitsipas revient dans le jeu et son mental est de nouveau solide, le score passe de 5-1 à 5-5. Entre temps, Rafa s'est un peu reposé, il ne joue plus l'acier, mais est à la lutte. Mais c'est trop tard, du moins pour ce set. Stef, revigoré, rafle le set 7-5.
Cinquième manche donc. « Match truqué », affirment certain.e.s. Peu importe. L'audience est magique, Nelson n'est pas encore parvenu à la faire chuter. Ce n'est que partie remise.
La lutte est intense entre les deux gladiateurs transpirant à grosses gouttes sous le soleil de juin. Et ça tombe bien, parce qu'en juin, c'est la période des barbecues. Une cuisse de Tsitsipas, ça vous tente. Oui, oui ! J'arrête mes blagues déplacées.Bon. Impossible de savoir à qui va revenir la victoire tant les forces sont égales, on croirait revoir un Fedal de 2017 à l'AO. Ça tape, comme on disait dans le temps. Les applaudissements pleuvent à chaque échange. La solidité face à la régularité ; qui l'emporte ? Tout bascule à 13-13, 15 A sur le service de Tsitsipas, Nadal fait la faute de trop en coup droit. Il explose de rage sa raquette par terre et se met à pleurer : tout le fair-play qu'il a accumulé depuis ses premières raquettes vole en éclats. Il prend un point de pénalité, offrant deux balles de titre à Stefanos Tsitsipas. Ce dernier obtient on ne sait comment l'autorisation de l'arbitre de déplacer sa caméra pour la braque sur Rafa toujours au sol et en sanglots, tel un taureau mourant. Puis un retentissant « TIME » contraint l'espagnol de se lever pour accepter sa défaite humiliante. Sauf que Tsitsipas, qui vient de saisir une formidable occasion pour faire le buzz, pense plus à l'effet créé par son titre que le chemin pour y parvenir. Il laisse ces quelques instants de trop à Rafa qui retrouve son jeu et sa tête. 15-13. Nadal s'écroule à plat ventre (une première) sur ce sol qu'il aime temps fouler. Tsitsipas, désabusé, vient serrer la main de Rafa en passant par-dessus le filet à la Andy Murray (tiens, on l'avait oublié celui-là).
Bon bah j'ai plus d'inspi. La morale de cette histoire, c'est qu'Hugo Gaston est un obscur sorcier (Lord Voldemort réincarné en joueur de tennis) et qu'il ne faut JAMAIS le laisser troubler la tranquillité de Roland-Garros. Ce n'est pas Stanimal (aka Harry Potter) qui dira le contraire.
[size=small]J'espère que vous allez bien digérer ce pavé, nous ne rembourserons pas les dommages intestinaux de cette analyse. En revanche, des séances en art thérapie sont proposées pour les fans de Tsitsipas que j'ai du heurter (sorry).
Allez dans la paix du Maestro.[/size]
Grand favori n°1 : Rafael Nadal évidement, qui contrairement à 2020 arrive avec de la confiance et des repères puisqu'il a remporter Rome et Barcelone avec notamment des victoires sur ses principaux adversaires ( djoko, Tsitsipas, zverev,) Etant redescendu à la 3eme place il risquait de se retrouver dans la même partie de tableau que djoko et évidement ce qui devait arrivé arriva, il retrouvera théoriquement le serbe en demi !
Son parcours est loin d'être évident : Popyrin, gaston , Sonego (demi finaliste à Rome), sinner/monfils, et Rublev en quart (pour la revanche de Monte Carlo), avant djoko en demi et Tsitsipas/ thiem/ zverev en finale. Un tableau compliqué mais difficile de voir la victoire finale lui échapper tant son passif parle pour lui.
favori n° 2 : Tsitsipas
je le met devant Djokovic puisqu'il a remporter deux titres sur terre ( Monte Carlo et Lyon), qu'il arrivera frais, qu'il ne rencontrera aucun big 3 avant la finale et qu'il est passé à une balle de battre rafa et djoko. on le sent prêt à faire un gros coup et si rafa connait un accident de parcourt, il pourrait bien remporter le titre.
Son parcourt : rien de dangereux avant des 8ème face à PBC, un quart face à Garin ? puis une demi face à thiem/ zverev et une finale face au big 3.
favori n° 3 : Djokovic
un djoko qui a connu un printemps compliqué avec des défaites face à Karatsev, Evans et nadal. il n'arrivera pas frais à Roland puisqu'il joue Belgrade. toutefois son tournois à Rome lui a donné quelques garantie et lui a permis de lancé la machine. Il faudra compté sur lui à Roland avec sa détermination à marquer l'histoire et remporter les GC !
son parcourt : des premiers tour faciles avant un 8ème face à Goffin/ checcinato (revanche de 2018?) puis un quart face à Berrettini, une demi face à Nadal et une finale face à Thiem /zverev/ Tsitsipas.
LES OUTSIDERS
n°1 Zverev avec son titre à Madrid a montré une régularité en Gc lors des derniers tournois et a battue nadal sur terre cette saison.
n°2 thiem qui malgré sa méforme demeure un poids lourd de la terre
n°3 Rublev / Berrettini / Ruud tous dangereux et ayant brillé sur terre cette saison.
CEUX A SURVEILLE :
sinner, garin, Karatsev, Federer ( qui sera bien trop juste pour les 8èmes voir le 3eme tour), Monfils (on sait jamais de quoi il est capable).
LES FRANCAIS :
amis français, ce Roland Garros sera particulièrement compliqué pour nos compatriotes...
les principales chances sont :
-Moutet (a gagne l'uts) il a un parcours à sa portée jusqu'au 3ème tour
- Humbert pareil parcourt à sa portée jusqu'au 3ème tour
- Monfils (capable de perdre au 1er tour comme d'atteindre les 8eme)
pour ce qui est des joueurs français à suivre : gaston ( après son beaux parcourt en 2020), bonzi et rinderknech car ils sont très en forme et enfin le jeune Arthur Cazaux qui franchit d'important palier dernièrement.
a noter la présence de Tsonga ( peut-etre son dernier Roland)
PRONOSTIC :
meilleurs français : moutet => 3ème tour
quarts : djoko- Berrettini / Nadal - Rublev / Zverev - Ruud / Tsitsipas - Garin
demis : djoko - Nadal / zverev - Tsitsipas
finale Nadal - Tsitsipas
vainqueur Nadal
Un passe sanitaire sera exigé pour les spectateurs voulant accéder au stade de Roland-Garros (30 mai-13 juin), a annoncé mercredi la directrice générale de la Fédération française de tennis, Amélie Oudéa-Castéra. Les spectateurs devront ainsi présenter «soit le résultat d'un test négatif PCR ou antigénique de moins de 48 heures, soit un certificat de vaccination, soit un certificat de rémission, c'est-à-dire la production d'un résultat de test positif de plus de deux semaines et de moins de six mois», a détaillé Mme Oudéa-Castéra.
Vous ne vous doutez guère de ce que Hugo Gaston est en train de préparer dans l'ombre. Il aime se frotter aux cadors du tennis et moins à des joueurs de son niveau. Il a besoin d'être l'outsider du match pour gagner.
Je vous souhaite un excellent grand chelem à tous et vous donne rendez-vous le 13 juin pour une finale de rêve...................
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Par rapport au statut de tête de série, Federer (titré en 2009) est censé retrouver le Serbe en 1/4 de finale. Mais le Suisse ne nous offre pas énormément de garanties cette saison puisqu'il n'a joué que trois matchs dont un sur terre battue, qu'il a perdu contre Andujar.
Berrettini sera à surveiller, l'Italien a été finaliste de Madrid et dans un bonne période, il peut faire des ravages avec son service et son coup droit puissants.
En 1/2, on s'attend à retrouver le classique Djokovic vs. Nadal !
D'ici le dernier carré, l'Espagnol (13 fois titré à RG : [size=small]2005-2008 ; 2010-2014 et depuis 2017[/size]) devra potentiellement se frotter à Sonego (1/2 finaliste à Rome) au 3e tour puis Sinner (finaliste à Miami) en 1/8e (je vois mal Monfils s'en sortir). L'Italien n'a jamais été ridicule contre Nadal, que ce soit à Roland Garros l'an dernier ou encore à Rome cette année, ça pourrait être de nouveau un match plaisant même si le Majorquin part largement favori.
En 1/4, Nadal peut retrouver Rublev. Compte tenu de sa saison médiocre, il serait surprenant de voir Schwartzman y parvenir à la place du Russe. Ce dernier, pour rappel, a battu Nadal à Monte Carlo, une revanche serait sympa à suivre.
A suivre aussi l'évolution d'Alcaraz, jeune espoir espagnol, sorti des qualifs. Il affrontera un autre qualifié espagnol, Zapata Miralles, qui est un joueur qui peut être également redoutable au niveau Challenger. Mais je rêve malgré tout d'un 3e tour opposant Alcaraz à Rublev.
De l'autre côté du tableau, on a beaucoup moins de titres du Grand Chelem. :p
Contre 59 titres (20 de Federer, 20 de Nadal, 18 de Djokovic et 1 de Cilic) dans la partie haute, nous avons seulement 1 titre du Grand Chelem dans la partie basse, remporté par Thiem à l'US Open 2020.
Mais cette seconde moitié du tableau ne sera pas inintéressante pour autant puisqu'il y aura davantage de suspense que dans l'autre moitié, à mon sens.
La 1/2 théorique : Thiem vs. Medvedev mais ça c'est seulement si on se fie au rang des joueurs.
Car concrètement, c'est bien plus complexe que ça.
Thiem et Medvedev suscitent beaucoup d'interrogations. En temps normal, on aurait placé l'Autrichien dans le dernier carré sans souci puisqu'il y est parvenu quatre années de suite, entre 2016 et 2019. Oui mais voilà, le numéro 4 mondial n'est pas en confiance cette saison. Comme meilleur résultat, on note une 1/2 finale à Madrid, atteinte péniblement. Ensuite, un seul match gagné à Rome et une élimination prématurée à Lyon. Dans son quart du tableau, Thiem va devoir se coltiner Zverev, qu'il a souvent affronté. L'Allemand a remporté Madrid cette saison et depuis quelques temps, il va plus souvent en 1/4 des GC, une sorte de déclic s'est opéré chez lui.
Mais pas sûr non plus que l'on retrouve Thiem en 1/4 car dans son 1/8e, il risque d'affronter Ruud, un joueur qui impressionne ces temps-ci. Le Norvégien est 10e à la Race et il a des stats très intéressantes sur terre battue : trois 1/2 consécutives en Masters 1000 sur terre battue, entre Rome 2020 et Madrid 2021, suivies d'un titre à Genève. Un duel Thiem contre Ruud pourrait être très intéressant.
Medvedev, lui, n'est pas sur sa meilleure surface. Le Russe n'a jamais dépassé le 1er tour à Roland Garros. En outre, le numéro 2 mondial n'a pas réalisé une bonne saison de terre battue cette année : 3e tour à Madrid et 2e tour à Rome, un seul match remporté (puisqu'il était exempté de 1er tour dans ces tournois). Il faudra qu'il hausse considérablement son niveau mais il avoue lui-même ne pas aimer la terre battue, il n'est pas à l'aise avec les gros lifts adverses et les glissades.
Dans ce bas de tableau, on attend beaucoup de Tsitsipas. Le Grec s'est illustré à Roland Garros en 2019 en atteignant les 1/8e de finale, en disputant un match d'anthologie face à Wawrinka. Il a également disputé les 1/2 finales du GC parisien l'an dernier. En 2019 et en 2021, Tsitsipas a été très performant sur terre battue. Cette année, plus particulièrement, il remporte son premier tournoi Masters 1000 à Monte Carlo. Il atteint la finale de Barcelone et frôle la victoire face à Nadal. Il atteint les 1/4 de finale de Rome durant lesquels il a servi pour le match face à Djokovic. Il remporte un autre titre, plus modeste cette fois, à Lyon. Le Grec, contrairement à Medvedev, a toujours été à l'aise sur ocre et ses résultats le démontrent. Je trouve qu'il se rapproche de plus en plus d'un très gros résultat, à lui d'être capable de passer d'une situation où il est proche de la perf à la capacité de concrétiser sur ce genre de gros matchs (je pense évidemment aux rencontres l'opposant à Nadal ou à Djokovic).
Mes pronos :
1/4
Djokovic bat Berrettini (et oui, je ne suis pas optimiste pour Federer :()
Nadal bat Rublev
Ruud bat Zverev
Tsitsipas bat Garin
1/2
Nadal bat Djokovic (avec pourquoi pas un duel accroché comme en 2013)
Tsitsipas bat Ruud
Finale
Nadal bat Tsitsipas (avec je l'espère un Tsitsipas accrocheur)
Et je pronostique donc un 14e titre pour Nadal à Roland Garros... car on ne sait pas jusqu'où il va s'arrêter et c'est le tournoi où il est plus difficile de le battre.